La fête nationale a débuté aux alentours de 10 heures. Comme le veut la tradition, le défilé est parti de la place Charles de Gaulle Étoile. La trajectoire a ensuite légèrement changé, rendant le défilé “plus court d’un tiers”, comme l’a précisé Christophe Abad, gouverneur militaire de Paris, sur le site du ministère des Armées. Vers 11 h 30, les ailes des premiers avions ont commencé à se distinguer dans le ciel, suivant l’axe sur lequel ils se sont entraînés la semaine dernière, à 240 mètres au-dessus du sol. “Ils volent à 540 kilomètres heures, donc ça demande une coordination au millimètre et à la seconde près”, a précisé Julian Bugier, qui présentait l’émission.
“On sent que la garde républicaine est en train d’improviser”
Une coordination qui n’a pas marché de tous les côtés ! Après les premières images des avions, ce sont celles du président de la République que les caméras ont filmées. Il assistait au défilé aux côtés de Gabriel Attal, assis à sa droite, et de Brigitte Macron, à sa gauche. Avant l’arrivée des avions, un petit moment de flottement a eu lieu. Julian Bugier l’a décrit. “On sourit un peu ici en tribune parce que je pense que ce n’était pas prévu, il y a quelques minutes de battement. On sent que la garde Républicaine est en train d’improviser quelques notes”, s’est-il amusé.