Deux ans après avoir été agressée par son ancien petit ami, elle lui pardonne et décide même de l’épouser.
Son visage lui a été volé. Pourtant, cette victime d’une attaque à l’acide a choisi de pardonner. Plus encore, elle a décidé de partager la vie de son agresseur. Cette histoire est le prélude d’un mariage qui a choqué tout un pays.
Dans certaines cultures, le vitriolage est encore perçu comme un moyen radical de laver un affront. Le vitriol, ancien nom de l’acide sulfurique, était utilisé au XIXᵉ siècle dans l’industrie pour blanchir les textiles ou décaper les métaux. Rapidement, sa nature corrosive a été exploitée à de tout autres desseins. Ce liquide brûlant a commencé à être aspergé sur des visages d’individus, souvent des femmes, accusés d’avoir fait “perdre la face” à quelques esprits dérangés.
Berfin Özek est l’un de ces visages défigurés
Les dommages causés par ce type d’attaque sont généralement irréversibles. Le vitriol, en brûlant les tissus jusqu’au troisième degré, provoque de profondes ulcérations, parfois des lésions osseuses, ainsi que la cécité, voire la mort. Les narines et les paupières se referment. La rétraction des tissus dessine un sourire permanent sur les figures des victimes. Le visage est complètement déformé.