Ses amis d’école se sont moqués d’elle car elle a porté la salopette que lui a offert sa grand-mère..

Ringardisée, banalisée puis oubliée… A deux pas de l’été, la salopette se rachète une conduite en faisant un grand écart du vestiaire d’ouvriers, à celui des modeuses les plus branchées. Mais comment la portent-elles pour la crédibiliser ?

Alors qu’elle entretenait une réputation de pièce démodée à la coupe peu flatteuse, la salopette signe son come-back dans le vestiaire printanier. Et pour cause, ce vêtement de notre enfance tient sa revanche en séduisant les filles qui osent et expérimentent en matière de mode.

Preuve en est, cette saison la londonienne d’adoption Camille Charriere, place sa confiance en une salopette à rayures que l’on doit à la marque californienne Dôen. Un modèle à mi-chemin entre des inspirations nautiques et vintage, réchauffé avec un t-shirt basique et un combo baskets-chaussettes cool à souhait.

Et parce que la tendance marinière fait des vagues, il lui aura fallu peu de temps pour naviguer outre-Atlantique, et séduire les modeuses les plus en vue. Car c’est ainsi que Sophia Roe jette elle aussi son dévolu sur une salopette de même graphisme, signée Celine.

En marge, l’américaine Danielle Bernstein, plus connue sous le nom Weworewhat, mise quant à elle sur une salopette en denim, qu’elle a dessiné pour son label de prêt-à-porter éponyme. Mais le tour de passe-passe de la jeune entrepreneuse passe aussi par une accumulation de colliers dorés. Un twist idéal pour contraster avec les couleurs brutes de sa tenue.