Je ne peux affirmer que chaque mètre carré a été fouillé. Les températures ont pu altérer l’efficacité des chiens pisteurs”, a-t-il expliqué. Autre point important, le procureur de la République d’Aix-en-Provence a précisé “qu’aucun lien objectif n’a été établi” entre la découverte de samedi et la mise en situation qui avait eu lieu 48h avant.
Des vêtements retrouvés et de petites fractures repérés sur les os
Jean-Luc Blanchon a ensuite fait le point sur les nouveaux éléments liés à l’enquête. Il a ainsi annoncé la découverte de vêtements appartenant à Émile, mais “aucun autre ossement”. Il s’agit d’un tee-shirt, de chaussures et d’une culotte. Ces derniers ont été retrouvés à environ 150 mètres de la zone où ont été découverts le crâne et les dents.
Les vêtements n’étaient pas rassemblés “au même endroit”, mais “éparpillés sur quelques mètres”, a rajouté le magistrat. Concernant les premières analyses sur le crâne, de petites fractures et de fissures post-mortem ont été mises en avant. “Aucun traumatisme ante mortem n’a été observé.
Le crâne présente des traces de morsures, probablement causées par un ou des animaux”, a poursuivi le procureur de la République d’Aix-en-Provence. Néanmoins, il n’est pas possible, “pour le moment, de connaître la cause de la mort d’Émile”. Quoi qu’il en soit, l’enquête continue. Les recherches autour du Haut-Vernet reprennent “le temps qu’il faudra”, a confirmé Jean-Luc Blanchon. Des éléments qui apporteront sûrement des réponses à la famille du petit Émile.