Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, accusé de tricherie à Intervilles : il en riait à gorge déployée

Tandis que Jean-Pierre Foucault pose les questions, son collègue Olivier Chiabodo fait clairement le signe 3 avec sa main pour identifier la bonne réponse. Pour la deuxième question, on ne voit pas l’animateur dans le champ mais l’équipe répond par un chiffre – alors que Jean-Pierre Foucault demande l’intitulé de la réponse. Et c’est la victoire pour leur équipe. L’association du Puy du fou estimait elle qu’il était plutôt question d’un règlement de compte entre le producteur Gérard Louvin et TF1.

YoutubeArchive de l’INA sur la réaction du Puy du Fou après le scandale Intervilles

Le Canard enchaîné avait rapidement épinglé Olivier Chiabodo en 1997 et Arrêt sur images en fait un long reportage dans son émission au moment de l’affaire. Outre le rôle de l’animateur controversé, Bruno Retailleau aurait déclaré – selon ce qu’on lit sur ses lèvres – “deux, c’est la deux“.

 Checknews de Libération rapporte la suite de l’affaire : “TF1 s’attelle à un visionnage de soixante-dix heures de cassettes d’Intervilles, histoire de s’assurer que les soupçons de triche visant Olivier Chiabodo sont avérés. La conclusion est affirmative. La Une dépose une plainte contre X, classée sans suite par le parquet.” Olivier Chiabodo estime avoir été victime d’un système et d’avoir répondu à des ordres qui lui seraient parvenues dans l’oreillette pour favoriser le Puy du Fou.