Les équipes de France 2 se basent sur un rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale publié en 2019 et intitulé Immigration, asile et intégration. Les rapporteurs ont calculé le coût d’un «éloignement forcé en prenant en compte la totalité des dépenses engagées, de l’interpellation d’un étranger en situation irrégulière à son éloignement effectif».
Plus précisément, le chiffrage tient compte de «l’interpellation de l’étranger en situation irrégulière et la décision d’éloignement forcé», de la «surveillance de l’intéressé avant son éloignement (la rétention administrative ndlr) et les possibilités de contestation contentieuse de celui-ci», ainsi que «l’éloignement forcé stricto sensu».
L’estimation obtenue a été rapportée au nombre d’éloignements forcés exécutés en 2018 en métropole et en Outre-mer. Le coût global est estimé à 468,45 millions d’euros en 2018, soit 13 794 euros dépensés pour un éloignement forcé. 33 960 éloignements forcés ont été comptabilisés en 2018. Anne-Sophie Lapix fait donc référence à ce chiffre lorsqu’elle évoque un coût de «13 800 euros par OQTF».