Pour elle, cet humour permettait de prendre de la distance avec les qualités du milieu politique, une violence qu’elle ne pouvait pas affronter directement. Aujourd’hui, elle regarde cette période avec recul, tout en continuant à se reconstruire loin de cette exposition médiatique qui a marqué son entrée dans l’âge adulte. Elle termine en expliquant que son père, malgré son statut “était très fans des Guignols” lui aussi.
Une relation cachée du grand public
Sur le plateau de l’émission, l’autrice de 49 ans a rappelé ce moment où sa vie privée a brutalement basculé dans la lumière médiatique. À l’âge de 19 ans, après avoir vécu dans l’ombre, la révélation de son existence a été un choc. Elle raconte comment elle est passée d’une vie anonyme à une exposition médiatique intense, obligeant son père, le président de la République, et elle-même à s’adapter à ce nouveau monde où chaque geste était scruté.
Mazarine Pingeot a partagé sa perception des événements, révélant que François Mitterrand aurait été soulagé que cette révélation ait lieu de son vivant, malgré son refus officiel de la publication. Mazarine Pingeot n’avait que 21 ans lorsque son père est décédé. Mais, cela n’a pas empêché l’écrivaine de garder les souvenirs de l’ancien président, comme en atteste son dernier roman.