Le suivi psychologique joue également un rôle crucial. De nombreux malades ressentent de la honte, un profond isolement, voire des symptômes dépressifs. Ils abandonnent leurs loisirs, leur vie intime, et parfois même leur emploi. Ces impacts psychologiques, bien qu’invisibles, rendent la maladie encore plus éprouvante.
Une atteinte majeure à la vie sociale et à la confiance en soi
C’est dans les interactions sociales que les conséquences de cette maladie sont les plus lourdes. Par peur d’être jugés, les malades évitent les sorties, le sport, et même les relations amoureuses. Le regard des autres devient insupportable, souvent marqué par l’incompréhension ou la moquerie. Certains changent même d’emploi ou évitent tout contact physique.
Un simple dîner entre amis peut devenir source d’angoisse : que porter ? Comment masquer les pansements ou les odeurs ? Ces interrogations permanentes épuisent mentalement. Un cercle vicieux s’installe : plus la souffrance augmente, plus l’isolement s’intensifie, aggravant encore la détresse mentale.
Heureusement, des structures comme France HS ou des groupes de soutien sur Facebook permettent de briser cet isolement. Grâce aux échanges, aux partages d’expériences et à l’entraide morale, ces communautés offrent un soutien précieux à ceux qui en ont besoin.