David Douillet y affirmait que le rôle naturel de la femme était de rester au foyer pour s’occuper des enfants. « Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n’est pas quelque chose de naturel, de valorisant. Pour l’équilibre des enfants, je pense que la femme est mieux au foyer », écrivait ainsi David Douillet dans son autobiographie.
Des propos jugés misogynes pointés du doigt
Mais ce n’est pas tout. Le judoka expliquait que pratiquer des sports de haut niveau comme le judo était non naturel et dévalorisant pour une femme. Selon lui, la femme possède un « instinct originel » pour élever les enfants, et la présence de la mère est essentielle pour maintenir l’équilibre familial. Bien entendu, ses propos ont rapidement été repris et qualifiés de « misogynie rationnelle ». Mais là encore, David Douillet avait insisté en affirmant que les femmes ne pouvaient pas jouer pleinement leur rôle de mère si elles poursuivaient une carrière professionnelle.
Ces propos ont été largement critiqués et avaient été progressivement oubliés au fil des années. Cependant, en 2023, les déclarations de David Douillet ont été réactivées lors d’une polémique avec Clarisse Agbégnénou. La championne de judo avait souhaité combattre avec son propre kimono plutôt que celui de la Fédération.