L’hypothèse d’un réseau de prostitution évoquée dans la disparition de Lilou
Dans un message publié sur les différentes pages Facebook de la famille de Lilou, Chloé, une collègue de Lilou témoigne que l’adolescente avait été aperçue pour la dernière fois avecun homme “qui avait le double de son âge, tatoué dans le cou, aux cheveux longs et frisés”. D’après elle, Lilou aurait ensuite été vue à bord d’une “Clio grise et noire” et dans un état “anormal”. Le texte explique que la jeune fille aurait pu, à ce moment-là, être “sous l’emprise de la drogue”. En effet, les enquêteurs ont retrouvé dans cette voiture des bonbonnes de protoxyde d’azote, un gaz hilarant détourné et souvent consommé pour son effet euphorisant.
Aux vues des circonstances, une enquête a été ouverte le jour-même par la police nationale de Metz et la brigade des mineurs avait été saisie. Inscrite au fichier des personnes recherchées, Lilou n’entrait néanmoins pas dans la catégorie des “disparitions inquiétantes”. “Il n’y a pas d’éléments susceptibles de prouver qu’elle s’est fait enlever.
On n’est pas sur un rapt”, précisait le commandant Hilt au média Actu.fr. Si la police privilégie encore la piste de la fugue, la famille de Lilou pense plutôt à un réseau de prostitution. Mais pour le moment, aucun indice décelé pendant l’enquête ne peut encore confirmer cette hypothèse.