Après sa disparition le 8 juillet 2023, la mort du petit Émile reste encore un mystère. Alors que les investigations se poursuivent, de nouvelles expertises pourraient bien fournir la clé du mystère qui entoure le garçon.
Depuis le 8 juillet dernier, le village du Haut-Vernet n’est plus le même. Il y a près d’un an, le petit Émile disparaissait, et si la découverte de ses ossements et de ses vêtements ne laissait plus de place au doute quant au sort du garçon, des interrogations demeurent. Le vendredi 28 juin, alors que le maire du Vernet signait enfin l’acte de décès de l’enfant, trois mois après la découverte macabre de la randonneuse de mars dernier, BFM DICI apprenait que de nouvelles analyses allaient être réalisées sur les restes d’Émile, pour compléter le travail fourni par l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN). En effet, un laboratoire privé bordelais a été saisi pour réaliser des analyses ADN sur les ossements et les vêtements du garçon.
C’est le laboratoire d’hématologie médico-légale dirigé par le professeur Christian Doutremepuich qui sera chargé de conduire ces examens. Surnommé le “Pape de l’ADN” après avoir levé le voile sur plusieurs affaires, le professeur Doutremepuich pourrait bien expliquer le décès du petit Émile, ou apporter un second souffle à une longue enquête. “En 2020, il a sorti un meurtre commis dans les années 1980 grâce à un ADN retrouvé sur un banc public.