Afin de continuer à diriger le pays (sans nuire à la fin de son mandat présidentiel), Emmanuel Macron pourrait envisager l’instauration d’un gouvernement limité à la gestion des affaires courantes, observe la radio nationale. De tels scénarios pourraient, bien évidemment, être écartés le 7 juillet prochain en cas de majorité absolue du Nouveau Front populaire ou du Rassemblement National.
Après la dissolution, Emmanuel Macron en quête d’un coupable ?
Le chef de l’État cristallise les reproches depuis qu’il a fait part de son choix, le 9 juin dernier, de dissoudre l’Assemblée nationale, après des résultats aux élections européennes catastrophiques pour la majorité sortante. Dans une publication du jeudi 27 juin, Le Point indique que le président chercherait un coupable à cette décision. “À chaque fois que quelque chose ne lui convient pas, il reporte la faute sur les autres”, a confié une ancienne ministre auprès du magazine.
Pourtant, Emmanuel Macron semble avoir bien mûri son choix de dissoudre l’Assemblée. Toujours selon Le Point, le président aurait d’ailleurs glissé la phrase “On va bien se marrer” à Nicolas Sarkozy la veille du scrutin.