En déplacement à Mayotte, ravagé par le cyclone Chido, Emmanuel Macron a été pris à partie par de nombreux habitants, jeudi 19 décembre. Le chef de l’État, qui a promis de «rebâtir» l’archipel grâce à une «loi spéciale», a décidé de prolonger sa visite ce vendredi.
Emmanuel Macron face à la colère des Mahorais. Après le passage du cyclone Chido à Mayotte, qui a tué au moins 31 personnes et fait près de 2 500 blessés, selon un bilan provisoire, le président de la République a décidé de se rendre sur place sur l’archipel pour être aux côtés des habitants. Mais l’accueil qui lui a été réservé n’a pas été des plus chaleureux. Le chef de l’Etat a en effet été pris à partie et hué par de nombreux Mahorais, jeudi soir, comme le raconte BFMTV.
« Démission, démission !», ont scandé les habitants reprochant le manque d’action de l’État. Face à une foule furieuse, Emmanuel Macron a dû essuyer de nombreuses critiques. «Tu racontes des salades», «De l’eau, de l’eau, de l’eau !» lui ont notamment crié des jeunes et des mères de famille. Dans ce contexte particulièrement tendu, le chef de l’État n’est pas parvenu à détailler les mesures envisagées en réponse à la catastrophe et a fini par lancer : «C’est pas moi le cyclone ! Je ne suis pas responsable !»