A défaut de supprimer le prélèvement forfaitaire unique, considéré par la gauche comme un cadeau aux riches, la commission des Finances de l’Assemblée nationale s’est accordée sur une augmentation du taux global de la flat tax.
Voilà un premier examen qui donne le ton. Mercredi 16 octobre, la commission des Finances de l’Assemblée nationale, présidée par l’Insoumis Eric Coquerel, a adopté une série d’amendements visant à muscler les recettes fiscales de l’Etat. Les députés ont ainsi pérennisé la contribution différentielle sur les hauts revenus, pourtant conçue pour être temporaire par le gouvernement.
Ils se sont aussi attaqués à la flat tax. A défaut de supprimer cet impôt qui s’applique aux revenus de placements, les parlementaires ont donné leur feu vert à une augmentation du taux global à 33% sur les gains perçus à partir de 2025.
Pour rappel, le prélèvement forfaitaire unique (PFU) a été créé en 2018, sous la présidence d’Emmanuel Macron, dans le but d’alléger et simplifier la fiscalité de l’épargne. C’est un impôt à taux unique qui s’applique aux revenus du capital, comme les intérêts, les dividendes et les plus-values sur les placements financiers (assurance vie, livrets bancaires, PEL…).