GABRIEL ATTAL, UN PREMIER MINISTRE EXPRESS ?
Une ascension fulgurante et linéaire qui va malheureusement peut-être devoir s’interrompre après le choix du président de la République de dissoudre l’Assemblée Nationale. Les élections législatives venant possiblement entraver cette prise de fonction de janvier 2024. Il est en effet de coutume que le premier Ministre démissionne en cas de défaite de son parti dans les urnes.
LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE À LA TRAINE
La forte défiance des Français qui ont placé le Rassemblement National en tête des élections lors du premier tour avec 33 % est le signe d’une volonté de changement. Face au parti dirigé par Jordan Bardella, on retrouve l’ensemble de la gauche qui a réussi à trouver un terrain d’entente pour s’unir. Lors du premier tour, le Nouveau Front Populaire a récolté 29 % des voix. Le parti dirigé par Emmanuel Macron s’est lui retrouvé à la traine. Un message cinglant envoyé à la majorité présidentielle que le premier Ministre a entendu.
GABRIEL ATTAL TOUT SOURIRE AU MOMENT D’ALLER VOTER
Avant d’être face à ces mauvaises nouvelles, Gabriel Attal est allé voter tout sourire dans son bureau de vote des Hauts-de-Seine. Une attitude qui a interpellé. De nombreux observateurs ont noté ce contraste entre la menace qui planait sur la France et l’attitude jugée désinvolte du premier Ministre à l’isoloir. Un très large sourire qui s’expliquait probablement par sa certitude d’être reconduit face à son adversaire du jour, issu du Nouveau Front Populaire. Enfin, si Gabriel Attal a présenté sa démission à Emmanuel Macron quelques heures après le second tour des législatives, le Président lui a demandé de rester Premier ministre « pour le moment » afin d’« assurer la stabilité du pays ».