Face à cette déclaration sans équivoque, nos confrères ont souhaité savoir s’il était prêt à “siéger dans l’opposition”. Déterminé à assurer ses engagements jusqu’au bout, celui qui est candidat à sa réélection dans son fief des Hauts-de-Seine a affirmé qu’”on peut être utile dans toutes les configurations”. “Mais je veux d’abord être utile dans une majorité nouvelle”, a-t-il insisté.
Concernant une éventuelle arrivée à la tête du parti Renaissance, Gabriel Attal a révélé que cela n’est pas à l’ordre du jour. “Je ne me suis pas posé la question aujourd’hui. Aujourd’hui, ma priorité, c’est de faire gagner nos candidats aux élections législatives”, a-t-il fait savoir. Tout est dit.
Élections législatives : Gabriel Attal inquiet au sujet de Jordan Bardella
Un scénario qui l’angoisse. Depuis que les campagnes des élections législatives ont débuté, Gabriel Attal n’a eu d’autre choix que de repartir en campagne afin de convaincre les électeurs de voter pour la majorité présidentielle. Sur le terrain, l’ex-compagnon de Stéphane Séjourné a fait part de ses inquiétudes à l’idée de voir Jordan Bardella le remplacer.
Pour l’ex-Ministre de l’Éducation, le poulain de Marine Le Pen n’est pas suffisamment préparé à l’exercice du pouvoir : “Quand j’ai su que j’allais devenir Premier ministre, je n’ai pas dormi pendant des nuits. Et pourtant j’avais enchaîné quatre portefeuilles ministériels en cinq ans”, a-t-il tenu à rappeler, selon des propos rapportés par La Tribune, ce dimanche 23 juin. Et d’ajouter : “Lui n’a aucune expérience ministérielle ou de gestion d’une quelconque administration.”