Un programme en construction, entre rupture et continuité
Gabriel Attal veut bâtir un projet présidentiel structuré, qui repose sur une large consultation et un socle idéologique renouvelé. À l’approche de l’automne, il prévoit de dévoiler ses positions sur les sujets clés : services publics, réforme de l’État, politique étrangère, mais aussi modèle économique, écologie et souveraineté.
Ce travail ne signifie pas pour autant une rupture totale avec l’héritage macroniste. L’ancien ministre revendique au contraire une forme de continuité rénovée. Il estime que ses différentes fonctions gouvernementales lui ont permis de créer une relation durable avec les Français. « Lors de mes fonctions au gouvernement, je crois avoir tissé un lien avec les Français ; j’ai le sentiment que le lien est toujours là », a-t-il confié à La Tribune dimanche.
Une compétition déjà lancée dans tous les camps
Attal ne sera pas seul sur la ligne de départ. L’élection présidentielle de 2027 s’annonce déjà très disputée. À droite, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau préparent activement leur retour. Chez les écologistes, Marine Tondelier a évoqué sa disponibilité. Et dans le camp présidentiel, Édouard Philippe a déjà exprimé ses intentions.