Gabriel Attal se prépare pour 2027 : « Je crois avoir tissé un lien avec les Français »

Même Gérald Darmanin, actuel ministre de la Justice, a laissé entendre son intérêt. Dans un entretien à La Voix du Nord, il a déclaré : « Est-ce que j’en ai envie ? Oui. Est-ce que j’ai le projet ? J’y travaille. Est-ce que je suis égocentré au point de dire quoiqu’il arrive, j’y vais ? Non ». Il a cependant assuré qu’il soutiendrait le candidat le mieux placé de son camp.

Dans ce paysage, Gabriel Attal mise sur sa jeunesse, son expérience et sa capacité à incarner un renouveau crédible. L’ancien porte-parole du gouvernement, devenu ministre puis Premier ministre, compte bien capitaliser sur sa popularité croissante et son image de gestionnaire rigoureux.

Un pari risqué, mais maîtrisé

L’ambition d’Attal n’est pas sans risque. Il devra convaincre qu’il est autre chose qu’un héritier d’Emmanuel Macron. Son défi est double : rassembler son propre camp tout en séduisant au-delà de l’électorat centriste. Il lui faudra également composer avec les nombreuses figures du mouvement présidentiel qui ne comptent pas s’effacer sans combattre.

Mais pour l’instant, Gabriel Attal avance à son rythme. Il construit un discours, affine ses propositions, et soigne sa présence médiatique. S’il se déclare officiellement, il espère incarner une nouvelle génération de dirigeants français. Celle qui se revendique connectée aux réalités du pays, tout en portant un message d’unité, de responsabilité et d’efficacité