Selon ces parlementaires, la contribution des détenus pourrait permettre de récupérer environ 80 millions d’euros par an, soit de quoi financer la construction d’une prison de 250 places chaque année. Les textes prévoient que les sommes soient prélevées sur les revenus issus d’une activité professionnelle réalisée en détention, mais aussi sur d’éventuels autres revenus ou sur le produit de la vente de leur patrimoine saisi.
Renforcement de la protection des surveillants pénitentiaires
En parallèle, Gérald Darmanin a annoncé l’extension de l’anonymisation du personnel pénitentiaire. Jusque-là réservée aux agents travaillant dans les prisons de haute sécurité, cette protection sera désormais généralisée à l’ensemble des agents. Cette décision intervient après une vaste opération de police qui a permis l’interpellation ou l’extraction de cellule de 25 individus soupçonnés d’être impliqués dans une série d’attaques contre des prisons. Une opération revendiquée par un mystérieux groupe appelé «Défense des prisonniers français» (DDPF).
🔴 Gérald Darmanin (@GDarmanin), invité du 20H de @GillesBouleau
— TF1Info (@TF1Info) April 28, 2025
🗣️ Prisons : "Je vais rétablir les frais d'incarcération. Aujourd'hui, le fonctionnement de nos prisons coûte 10 millions d'euros par jour. Les détenus doivent contribuer aux frais d'incarcération." pic.twitter.com/4RK7CJ2uzP
Capital (avec 6medias)