L’ÉPOUX ET LES PARENTS DE LA FILLETTE CONVOQUÉS PAR LE TRIBUNAL
Il a également soutenu que l’homme s’appelait « Milad (Shahrokh) Cheshani. (Qu’) il est membre de la milice Basij. La fille est Fatima Sayyadi. Milad Cheshani a reçu l’autorisation du tribunal islamique[…] d’épouser cette mineure. », a-t-il ajouté dans un tweet. Selon les médias locaux, « les parents de la jeune fille ainsi que l’ecclésiastique chiite qui a arrangé le mariage sont convoqués au tribunal pour être poursuivis pour leur crime ». En effet, la fillette serait plus jeune que ce que la loi exige et ne devrait pas être en mesure de pouvoir se marier.
LA RÉALITÉ DU MARIAGE IMPLIQUANT DES MINEURS EN IRAN
L’individu pointé du doigt par les médias et sur les réseaux sociaux a déclaré qu’il ne s’agissait que d’un mariage « temporaire ». Pour l’heure, aucune information n’a été donnée sur les sanctions prises par le tribunal à l’encontre des parents de la fillette de 9 ans et de l’homme majeur. D’après les chiffres publiés le 31 janvier 2021 par le Centre national des statistiques d’Iran, 7 323 mariages de filles âgées de 10 à 14 ans au printemps 2020 ont été enregistrés. 9 058 autres mariages du même groupe d’âge ont eu lieu au cours de l’été 2020. Comme le rappelle le journal La Croix, nombre de témoignages existent, mais le phénomène ne disparaît pas pour autant. En Iran, si établir un acte de mariage requiert des papiers d’identité valides, il apparaît que la législation n’est pas toujours respectée. Une dérogation est également possible en cas de consentement du père avec l’accord d’un juge religieux local.