À deux ans du scrutin présidentiel, le paysage politique français s’agite déjà. Figures de la majorité, de la droite et de l’opposition verte prennent position, affûtent leur discours, et esquissent leurs ambitions. Dans ce ballet stratégique, Gabriel Attal semble décidé à jouer un rôle central pour 2027.

Alors que les ambitions s’affichent déjà à gauche, à droite et au sein du Rassemblement national, le camp présidentiel veut montrer qu’il est lui aussi prêt à entrer dans l’arène. Gabriel Attal, qui a pris la tête du parti Renaissance en décembre 2024, se projette désormais bien au-delà de la gestion parlementaire. Selon La Tribune dimanche, il prépare activement une possible candidature à l’élection présidentielle de 2027, et veut s’imposer comme le nouveau visage du macronisme.
La nomination de cet ancien Premier ministre à la tête du mouvement présidentiel n’est pas anodine. Elle s’inscrit dans une stratégie de renouvellement tout en maintenant un fil de continuité avec Emmanuel Macron. À travers ses prises de parole et ses initiatives, Attal affiche déjà un positionnement clair : ni rupture frontale, ni copie conforme, mais une ambition de transformation.