Ambroise Méjean, président du mouvement des Jeunes avec Macron, l’a confirmé à La Tribune dimanche : « Le 6 avril a permis de rappeler qu’il n’y avait pas d’un côté Édouard Philippe et de l’autre un désert. » Autrement dit, Gabriel Attal veut s’imposer comme l’alternative crédible face à la montée en puissance de l’ancien maire du Havre.
Une bataille à plusieurs candidats

Dans cette précampagne qui ne dit pas son nom, le nom de Gabriel Attal n’est pas seul à circuler. Édouard Philippe a d’ores et déjà affirmé ses intentions. Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Marine Tondelier pour les écologistes, et Jordan Bardella pour le RN affûtent également leurs armes. À droite comme à l’extrême droite, la guerre des ambitions est ouverte.
Même au sein du gouvernement, les lignes bougent. Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a récemment confié son envie personnelle de se présenter à l’élection présidentielle, tout en ajoutant qu’il se rangerait derrière le candidat jugé le plus capable de rassembler. « Est-ce que j’en ai envie ? Oui. Est-ce que ce sera moi ? Je ne le sais pas encore », a-t-il déclaré lors d’un échange avec La Voix du Nord. Une déclaration qui traduit les tiraillements internes au sein même du camp macroniste.