
L’enfance n’est pas une priorité
Quand il s’agit d’aider les enfants et les mineurs, et non de les culpabiliser ou de les redresser, la cause n’a jamais été érigée en priorité. Depuis 2017, il n’y a jamais eu de ministère dédié à l’enfance, à peine un secrétariat d’Etat de 2019 à 2022. Les ministres qui ont eu en charge cette fonction ont valsé encore plus que les autres, ne permettant pas de réelle stabilité. Et ce, alors que la protection de l’enfance, par exemple, connaît la plus grave crise depuis sa création.
De l’avis même de la rapporteuse d’une commission d’enquête sur le sujet, la situation est « dramatique ». Le nombre d’enfants à la rue a par ailleurs battu des records sous Macron et la santé mentale des adolescents et adolescentes s’est particulièrement détériorée, face à un manque cruel de pédopsychiatres.
On pourrait aussi citer le spectaculaire décrochage de l’école française dans les classements internationaux, ou le choix d’un Premier ministre qui a publiquement giflé un adolescent et a choisi de ne pas réagir lorsqu’il était alerté de graves violences sur des enfants.
Pas si étonnant finalement qu’Emmanuel Macron avoue « ne pas aimer » les adolescents et les adolescentes. Ses choix politiques reflètent ce ressentiment.