Alors, lui aussi, pour faire perdurer les traditions, a appris à cuisiner les plats les plus typiques de la cuisine italienne. Jordan Bardella, l’aficionado des pâtes, dit maîtriser les recettes de la bolognaise et des lasagnes que lui ont apprises ses grands-mères. Peut-être une seconde vocation, en dehors de la politique, pour celui qui passait tout son temps dans les cuisines du restaurant de son oncle Alberto.
Jordan Bardella : fier de ses racines
Franco-italien, Jordan Bardella se montre comme le paradoxe du Rassemblement national. Comme le pointe Paris Match, comment concilie-t-il la ligne du RN, “patriotique à l’extrême”, avec sa filiation à l’Italie ? D’après lui, cette double appartenance “n’est pas antinomique”. Le jeune président de parti se dit “très fier de [ses] racines, et faire de la politique est un moyen de rendre à la France ce qu’elle [leur] a donné”. Le vingtenaire compte même mettre la civilisation au cœur des élections européennes et convaincre Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, que “cette civilisation européenne est la nôtre et [qu’elle] passe aussi par l’amour des Français pour la gastronomie italienne”.