Le gouvernement continue de déployer son plan contre les fraudes fiscales, sociales et douanières. Parmi les dispositifs mis en place, plusieurs concernent le contrôle des retraités.
Un peu moins d’un an pour tirer les premiers enseignements. Le 20 mars, le Premier ministre, Gabriel Attal, a présenté un bilan du plan contre la fraude lancé en mai 2023. En matière de retraite, d’après les chiffres de l’exécutif, depuis le lancement du plan, près de 200 millions d’euros de préjudice ont été détectés par l’Assurance retraite, qui gère la pension de base de plus de 15 millions de retraités. Un chiffre en constante augmentation puisqu’entre 2017 et 2021, les indus évités étaient passés de 95 à 153 millions d’euros.
La lutte contre la fraude à l’Assurance retraite n’a pas commencé seulement en mai dernier. Depuis plusieurs années, l’organisme dispose de différents outils comme la vérification des justificatifs pour déterminer le montant de la pension ou encore le certificat d’existence, document prouvant qu’un retraité percevant une pension française et vivant à l’étranger existe bel et bien. Les 1,2 million de retraités concernés doivent envoyer tous les ans ce document qui est ensuite contrôlé par une autorité compétente comme une ambassade ou un commissariat de police.