Mounia exprime son regret face à la libération du policier : « Lui, il va passer Noël avec son enfant en famille. Moi, mon fils ne sera pas là à Noël. » Elle s’interroge : « Comment la vie de mon fils peut avoir aussi peu de valeur pour cette justice ? » La libération du policier, qui reste mis en examen pour meurtre, a soulevé des questions pour cette mère sur la valeur accordée à la vie de son fils par le système judiciaire. Pour elle, c’est une « Véritable injustice ».
L’AFFAIRE NAHEL EST LOIN D’ÊTRE CONCLUE, QUI PROVOQUE UNE VRAIE FRACTURE DANS LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE
Le policier de 38 ans doit respecter plusieurs conditions suite à sa libération. Cela inclut le paiement d’une caution, l’interdiction de contact avec les témoins et parties civiles ainsi que l’interdiction de détenir une arme. Les juges ont récemment souligné des témoignages non concordants sur la version des faits. Ils ont estimé que le risque de concertation était moins significatif, justifiant ainsi la fin de la détention provisoire du policier. La situation a généré un débat important au sein du pays, concernant la justice, la responsabilité policière et le traitement des victimes dans le système judiciaire. L’histoire de Nahel et les actions de sa mère resteront comme un symbole de la lutte pour la justice et la reconnaissance des victimes.