La défense d’une retraite à la carte… mais pas pour tous
L’ex-candidate à la présidentielle se dit favorable à une retraite à la carte pour certains profils, à condition de tenir compte de la pénibilité des métiers. « Chez nous, la retraite peut déjà aller jusqu’à 68 ans dans la fonction publique », rappelle-t-elle. Elle plaide pour un système différencié : continuer de travailler pour ceux qui le souhaitent, mais permettre un départ anticipé aux métiers usants, soulignant que l’écart d’espérance de vie entre ouvriers et cadres dépasse dix ans.
La capitalisation dans le viseur
Pour Ségolène Royal, le vrai danger réside dans l’introduction de la capitalisation dans le système français. Elle s’oppose fermement à une privatisation partielle des retraites, craignant une mainmise des marchés financiers. « Ce serait ouvrir la porte aux fonds d’investissement privés », alerte-t-elle. Elle défend le modèle solidaire de la Sécurité sociale, garant d’une gestion sans dividendes ni actionnaires.