Si l’Agence météorologique japonaise (JMA) souligne que ces événements sont traités comme isolés et ne déclenchent pas automatiquement une réaction en chaîne, elle rappelle que la zone est sismiquement instable. “Ce type d’activité s’est déjà produit, et il ne s’agit pas d’un signe clair d’un séisme imminent”, explique Fumiaki Tomita, chercheur à l’université de Tohoku, au South China Morning Post. Il insiste toutefois sur l’importance de la vigilance :
Le risque de mégaséisme demeure réel et il pourrait se produire à tout moment. Il est crucial que les habitants soient prêts à évacuer à tout instant.
199 000 morts ?
Une étude publiée en mars 2025 sur la fosse des Kouriles alertait déjà sur l’accumulation de tensions entre les plaques tectoniques qui s’y trouvent, la plaque Pacifique et celle d’Okhotsk, susceptible de déclencher un séisme de magnitude 9.
En outre, la JMA a diffusé dès cette période des brochures préventives aux habitants d’Hokkaido et du nord-est du pays, évoquant la possibilité de tsunamis pouvant atteindre 30 mètres. En cas de séisme majeur, les autorités estiment que jusqu’à 199 000 personnes pourraient perdre la vie, notamment si la catastrophe survenait en hiver, sous des températures glaciales.
À Hiroo, une ville de 7 000 habitants située à proximité de l’épicentre des dernières secousses, la population reste sur ses gardes.