Elvis entre rêve et désillusion

Si Blue Hawaii fut un succès colossal, Elvis, lui, aspirait à des rôles plus profonds. D’après Anne Fulchino, attachée de presse de l’époque, il regrettait d’être limité à des comédies musicales légères, loin de son véritable potentiel dramatique.
Néanmoins, ce triomphe a instauré une formule que son manager, le colonel Parker, s’empressa de répéter : décors exotiques, romances légères et musiques entraînantes. Une recette gagnante qui marqua durablement les années 1960 et renforça la légende du King.
Un tournage plein de rires

Derrière son statut de star mondiale, Elvis restait un grand farceur. On raconte qu’il aurait simulé un malaise sur le plateau, provoquant panique et cris… avant de se relever en riant, satisfait de sa blague. Une facétie typiquement Elvis !
Entre deux prises, il débordait d’énergie : parties de golf improvisées avec le champion sud-africain Gary Player, éclats de rire avec l’équipe… Le tournage de Blue Hawaii respirait la convivialité et la joie.
Des décors inoubliables
Outre Elvis, les paysages hawaïens ont marqué les mémoires. La scène du pique-nique romantique, tournée depuis un belvédère, offre une vue à couper le souffle, devenue aujourd’hui un lieu prisé pour les mariages.