Les espoirs, la force et les idées de 350 femmes journalistes mis bout à bout. Merci @Prenonsla1 pour cette journée historique 💪 #EGFJ pic.twitter.com/w1v4mCxRUG
— Coralie Lemke (@CoralieLemke) April 14, 2019Quatre grande revendications
Tout au long de la journée, 350 femmes journalistes ont pu participer à de nombreux ateliers. Parmi eux : “être mieux payées”, “journaliste dans un milieu masculin” ou encore “harcèlement sexiste et cyberharcèlement”. Car la réalité est là : les rédactions n’échappent pas au sexisme. Selon l’enquête #EntenduALaRédac, 67% des femmes ayant répondu à l’enquête déclarent avoir été victimes de propos sexistes, 49% de propos à connotation sexuelle et 13% d’agressions sexuelles.
Dans les ateliers menés par les journalistes de “Prenons la une”, certaines ont d’ailleurs livré leur vécu en toute sécurité et intimité. “Rien ne sort d’ici. Dans chaque atelier, les femmes ont principalement raconté leur expérience, soit négative, soit positive, assure Léa Lejeune. L’idée de ces États généraux était de partir du témoignage pour, à la fin, trouver des solutions.”
Et ces solutions, “Prenons la une” entend bien les soumettre au ministère de la Culture. Quatre revendications émergent de cette journée : la création d’un bonus sur les aides à la presse pour les rédactions aux directions paritaires ; le décompte des femmes dans la presse écrite et web ; la création d’un module de formation sur le sexisme et l’homophobie dans les écoles de journalisme et enfin, la création d’un fonds de soutien pour les femmes pigistes en congé maternité. “En une journée, on a réalisé un sacré boulot de défrichage de tout ce qu’il faut faire dans les rédac’ pour que la situation change. On a ressorti quatre grands points mais il y a eu des centaines d’idées, qu’on compte faire remonter au ministère mais aussi aux rédactions et aux écoles”, explique Mélissa Bounoua.
Les femmes journalistes se rassemblent pour plus de parité dans les médias
