Le ministère de la Culture en réflexion
“Il y a eu d’excellentes idées. Comme celle de partenariats obligatoires entre les écoles de journalisme et les établissements en REP (réseaux d’éducation prioritaire, NDLR) pour favoriser la diversité dans les écoles, note Léa Lejeune. Ou encore la mise en place d’un système de marrainage entre des journalistes seniors et des stagiaires ou apprenties qui débutent dans le métier. Sans oublier la proposition très pertinente de former les délégués Pôle Emploi pour que la situation des pigistes soit comprise.”
Initialement, le ministre de la Culture, Franck Riester, avait répondu présent à l’appel de “Prenons la une”, avant d’annuler quelques jours tôt. Dans un message vidéo, ce dernier dit être favorable à la mise en place de cours obligatoires de sensibilisation au sexisme dans les médias.
Il n’écarte pas non plus l’idée d’accorder un bonus aux rédactions paritaires. De son côté, Léa Lejeune ne préfère pas trop s’avancer : “On va porter toutes les revendications. En revanche, on ne sait pas du tout si cela va aboutir.”
Une journée sous le signe de la “sororité”
Placée sous le signe de la “sororité”, cette journée a aussi été l’occasion pour les 350 femmes d’échanger. “On avait besoin de créer un réseau d’entraide. Et c’est par la force des réseaux de femmes qu’on va réussir à changer les choses.” Avant de conclure : “Dans chaque grande cause, au moment où les gens se rencontrent et parlent enfin, plein de choses se débloquent. On espère que cet événement va permettre aux femmes de se sentir plus forte, d’en savoir plus sur leurs droits et d’avoir davantage de ressources.”