Examens et diagnostics de la maladie de Raynaud
Quand une maladie de Raynaud de forme primaire est suspectée, le médecin pose son diagnostic avec un examen clinique et un échange avec le patient, appuyé par d’éventuelles photos des phases de crise prises par ce dernier.
Quand les symptômes s’aggravent ou que le profil du patient laisse craindre une forme secondaire de la maladie de Raynaud, le médecin dispose de divers tests et examens pour confirmer son diagnostic :
- Des examens sanguins : une prise de sang peut permettre de rechercher une maladie auto-immune sous-jacente aux symptômes observés.
- Un écho-doppler des artères des bras : il s’agit de vérifier l’état des artères et de la circulation sanguine dans les bras.
- Une capillaroscopie : cet examen permet d’observer les plus petits vaisseaux sanguins, aussi appelés capillaires, situés à la base des ongles des mains. Dans la forme secondaire de la maladie de Raynaud, les capillaires sont dilatés.
- Le test de Roos ou manœuvre du chandelier : le patient est en position « haut les mains » et doit ouvrir et fermer les poings plusieurs fois. S’il est atteint de la maladie de Raynaud, les symptômes (blanchissement des doigts, froid, insensibilité) vont apparaître dans la première minute du test.
- Le test d’Allen : le médecin empêche la circulation sanguine du bras en comprimant les artères. Quand il relâche la pression, la main devenue blanche tarde à retrouver des couleurs si le patient est touché par la maladie de Raynaud, alors qu’elle se recolore immédiatement et uniformément sinon.