Mort d’Agathe Hilairet : l’hypothèse criminelle toujours envisagée, “Des traces, des violences”

Le corps de la sportive retrouvé sans vie

Presque un mois après la disparition d’Agathe Hilairet, le corps de la sportive est retrouvé sans vie. L’emplacement est un sous-bois du côté de Vivonne. Le parquet de Poitiers confirme à BFM-TV et France 3 Régions qu’il s’agit bien de la jeune joggeuse portée disparue. Agathe, 28 ans, n’avait pas donné de signe de vie depuis sa disparition.

Cyril Lacombe, procureur de la République, précise que le corps d’Agathe Hilairet a été retrouvé “dans un sous-bois en périphérie des zones de recherches”. Comme le veut la procédure, une autopsie a été pratiquée mais les circonstances de sa mort restent encore indéterminées à l’heure actuelle. La gendarmerie ne néglige aucune des pistes.

La gendarmerie n’écarte pas la piste criminelle

Forcément, la gendarmerie n’écarte pas la piste criminelle après la découverte du corps d’Agathe Hilairet. David Galtier, ancien sous-directeur de la police judiciaire pour la gendarmerie nationale, raconte dans Ici Poitou : “[…] le corps a pu subir un grand nombre de dégradations […] dans un milieu ouvert, la nature, et par conséquent, soumis aux intempéries.”

Toujours selon David Galtier, dans le même entretien, les enquêteurs seraient en train de rechercher “des traces, des violences, de l’ADN ou du micro-ADN” laissées sur le corps de la défunte. Si l’autopsie est faite, les analyses complémentaires, elles, sont loin d’être finies. “Le corps va parler.”, conclut avec certitude le gendarme interviewé par Ici Poitou.