Mouche orientale des fruits en France : pourquoi l’Anses appelle à la vigilance

Originaire d’Asie, Bactrocera dorsalis est aujourd’hui présente dans une grande partie de l’Afrique subsaharienne d’Asie. Cette mouche, qui peut se développer dans «plus de 500 espèces hôtes de plantes», se nourrit notamment de mangues, agrumes, pêches, prunes, abricots, raisins, avocats ou tomates. 

«La femelle pond ses œufs sous la peau du fruit, les larves qui en sont issues se nourrissent ensuite de la pulpe, provoquant ainsi une détérioration de la chair du fruit qui peut aller jusqu’à sa destruction totale», indique l’Anses.

En France, Bactrocera dorsalis «fait l’objet d’un plan national d’intervention sanitaire d’urgence (PNISU), qui implique la mise en place de mesures de lutte en cas de foyer telles que des traitements insecticides, le piégeage des individus mâles pour limiter leur reproduction et des restrictions de circulation du matériel végétal».

L’Anses recommande de renforcer les inspections

La voie d’entrée la plus probable étant celle de l’importation commerciale de fruits et légumes en provenance de pays infestés, l’Anses «recommande de renforcer les inspections sur les marchandises les plus à risques, surtout si elles ne sont pas couvertes par des contrôles obligatoires dans le cadre de la réglementation actuelle, comme les fruits de la passion et les avocats par exemple».