Le Figaro a pu consulter une note interne qui dĂ©taille les consignes spĂ©cifiques : “Le statut mĂ©diatique de niveau national de Pierre Palmade (NDLR) nĂ©cessite deux observations quotidiennes (matin et soir) rapportant son attitude et son comportement. Toute anomalie ou changement inhabituel doit ĂȘtre signalĂ© immĂ©diatement.
De plus, chaque ouverture de la cellule doit se faire en prĂ©sence dâun gradĂ© ou dâun officier, qui note dans un registre la date, lâheure, le motif et les identitĂ©s des intervenants prĂ©sents. Ces contraintes sâappliquent Ă©galement aux activitĂ©s courantes, comme les passages Ă la douche.”
La cĂ©lĂ©britĂ© de Pierre Palmade, qui attire lâattention au sein du centre de dĂ©tention, oblige Ă©galement les surveillants Ă instaurer un “blocage des mouvements” des autres dĂ©tenus Ă chaque fois quâil doit quitter sa cellule.
Pour limiter cette contrainte, la note de service recommande que ses rendez-vous, quâil sâagisse de consultations mĂ©dicales, de rencontres avec ses avocats ou dâentretiens avec le service pĂ©nitentiaire dâinsertion et de probation (SPIP), aient lieu dans le quartier dâisolement oĂč il est dĂ©tenu. Quant Ă Â sa cellule, on sait qu’elle a Ă©tĂ© repeinte spĂ©cialement avant son arrivĂ©e.