Pierre Palmade en prison : il est systématiquement fouillé
Avant tout envoi ou rĂ©ception de courrier, Pierre Palmade doit voir ses Ă©changes passer par le filtre de la direction du bĂątiment A, oĂč il est incarcĂ©rĂ©. Ses communications tĂ©lĂ©phoniques font Ă©galement lâobjet dâune surveillance quotidienne. Ă cela sâajoutent des palpations de sĂ©curitĂ© et un passage au portique de dĂ©tection mĂ©tallique chaque fois quâil entre ou sort de sa cellule.
Le linge quâil reçoit lors des parloirs est systĂ©matiquement fouillĂ©, et les visites de ses proches doivent ĂȘtre prĂ©alablement validĂ©es par la direction. Si elles sont autorisĂ©es, elles se dĂ©roulent toujours “au fond de la zone parloir“, un espace offrant davantage dâintimitĂ©. La note de service prĂ©cise Ă©galement les mesures de sĂ©curitĂ© (niveau 1) Ă appliquer en cas dâextraction mĂ©dicale.
Dans cette Ă©ventualitĂ©, il est impĂ©ratif de prĂ©server lâanonymat du dĂ©tenu, notamment en vidant le secteur des urgences Ă son arrivĂ©e Ă lâhĂŽpital et en masquant rapidement les fenĂȘtres de sa chambre. Une garde statique doit ĂȘtre assurĂ©e 24h/24 devant la chambre pour garantir sa sĂ©curitĂ©.
Cependant, ce n’est que la procĂ©dure habituelle appliquĂ©e Ă un dĂ©tenu “mĂ©diatique”, qui prend de l’ampleur car c’est la prison de Bordeaux. Prison dans laquelle il est seul dans ce cas. Si il Ă©tait dĂ©tenu au quartier VIP de la SantĂ© Ă Paris, oĂč les gardiens sont trĂšs habituĂ©s Ă ces procĂ©dures, cela serait plus simple.
Des mesures sĂ©rieuses, mais quand on sait que les drogues rentrent Ă volontĂ© au centre pĂ©nitentiaire de Bordeaux-Gradignan d’aprĂšs Le Figaro et que Pierre Palmade a brisĂ© des vies alors qu’il Ă©tait rongĂ© par ses addictions, on n’est jamais trop prudents. Il Ă©tait complĂštement sobre de drogues et d’alcool depuis 17 mois… c’est donc aussi pour le protĂ©ger lui-mĂȘme.