Le précédent Mac Mahon est également dans les esprits, mais sa démission en 1878 s’était déroulée à une autre époque, dans un contexte politique bien différent. Pour la constitutionnaliste, Mathilde Philip-Gay , interrogée par Actu, le problème actuel est lié à «une crise de représentativité, mais aussi de responsabilité» où la responsabilité des politiques «n’est plus jamais engagée».
Une démission ? Emmanuel Macron ne semble pas y penser, car il ne se sentirait ni affaibli ni désavoué, malgré les résultats des dernières législatives. Comme il a été élu au suffrage universel direct, il se considère encore légitime. Sans crise de régime actuellement, le président peut donc voir venir. Il clamait d’ailleurs le 23 juillet dernier sur France 2 : «Les Français m’ont confié un mandat […] et je l’assumerai dans sa plénitude.»
Capital (avec 6medias)