LA MARIÉE STUPÉFAITE
Avec un ton plus ferme, il poursuivit : “Ainsi, aujourd’hui, je déclare publiquement renoncer à mon rôle de financeur invisible. À partir de ce moment, je ne serai plus juste une ressource, mais une présence que l’on ne peut ignorer.” La foule, stupéfaite, se demanda ce que cela signifiait pour l’avenir. La mariée et sa mère semblaient figées, incertaines de la réaction à adopter.
LE BEAU-PÈRE SOUHAITE PLEIN DE BONHEUR AUX NOUVEAUX MARIÉS
“Je souhaite tout le bonheur à ce jeune couple” conclut-il, sa voix chargée d’émotion. Il trinqua, mais son geste ressemblait plus à un adieu qu’à une célébration. Après son discours, un murmure de confusion et de chuchotements traversa l’assemblée. La mariée, visiblement troublée, quitta brièvement la réception pour reprendre ses esprits. Le beau-père, jetant un coup d’œil à sa montre, se demandait si le temps guérirait les plaies ouvertes ou si ses paroles avaient irrévocablement changé sa relation avec sa fille.
LE BEAU-PÈRE DEVAIT DIRE SA VÉRITÉ
Peu après, la mère de la mariée s’approcha de lui, mêlant inquiétude et reproche dans son regard. “Pourquoi as-tu choisi de dire cela aujourd’hui, de cette façon ?”, demanda-t-elle doucement, mais intensément. Le beau-père, après un long regard vers la femme avec qui il avait partagé une décennie, répondit simplement : “Parce que parfois, la vérité doit être dite, peu importe le moment”. Leur conversation fut interrompue par le retour de la mariée, les yeux encore humides, mais déterminés.