“Un enfant comme les autres” : les parents de Mattéo qui a écrasé Kamilya déclarent que leur fils…

Yannick Alléno déplore aussi le fait que l’individu qui a tué la fillette soit poursuivi pour “homicide involontaire” : “Cette qualification d’homicide involontaire est insupportable dans ces cas-là. Elle ne doit plus s’appliquer“, note le père de famille, avant de poursuivre : “La création d’un délit autonome d’homicide routier prend tout son sens. C’est un travail qu’on a fait depuis la mort d’Antoine.” À ce propos, où en est son combat ? “Le texte a été adopté par l’Assemblée nationale en première lecture. Il a été au Sénat. J’ai eu le député Eric Pauget il y a deux jours.

Il m’a dit que le texte allait arriver en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. J’ai bon espoir que ce texte soit adopté. C’est créatif, c’est moderne. Ça bouscule complètement le Code pénal. Mais il correspond à l’époque“, estime-t-il. Et ce dernier d’ajouter : “Il faut faire prendre conscience aux gamins que conduire une voiture, une moto, peut avoir des conséquences importantes sur la vie des autres.”

Yannick Alléno : comment il survit à la mort de son fils Antoine

Suite à la perte de son fils cadet, fauché par un chauffard alcoolisé, Yannick Alléno – accompagné par des proches du jeune homme – a voulu transformer sa douleur en une énergie constructive. Il a ainsi décidé de créer l’Association Antoine Alléno pour venir en aide à ceux qui doivent affronter la perte d’un fils/d’une fille, d’un frère/d’une soeur, d’un ami(e) victime de violences routières. C’est sa façon à lui d’avancer : “Se battre, c’est le chemin que j’ai trouvé pour avancer.