Une reconnaissance tardive mais bien méritée

Son parcours exceptionnel lui vaut d’être fait chevalier de la Légion d’honneur en 1996 et officier de l’Ordre des Arts et des Lettres en 2005. Ces distinctions saluent l’apport d’un pionnier au patrimoine musical français, bien que son nom soit moins connu du grand public que ceux des vedettes qu’il a côtoyées. Pour les passionnés, cependant, Frankie Jordan reste un symbole d’élégance musicale, de choix assumés et d’une époque où le rock s’écrivait en français, avec le cœur.
Des adieux dans l’intimité, mais une mémoire vivante
C’est son fils Nicolas qui a annoncé la triste nouvelle à l’AFP, précisant que les obsèques auront lieu dans l’intimité familiale, le jeudi 5 juin au cimetière de Bagneux. Depuis, les hommages affluent, notamment sur les réseaux sociaux où des artistes et anonymes évoquent leurs souvenirs, leur admiration, et la nostalgie d’une époque révolue. L’un d’eux écrit : « Seuls les anciens s’en souviendront… mais il fut l’un de nos pionniers du rock. Sa simplicité en faisait un homme sympathique. »