Une retraitée de 72 ans propose de garder les chiens de ses amis, elle vide leur compte en banque

Une retraitée dont le comportement abusif est actuellement pointé du doigt 

Tout commence lorsqu’une femme souffrant de troubles psychiatriques pousse la porte du commissariat de Versailles, déterminée à porter plainte pour abus de faiblesse. Elle explique avoir rencontré une voisine au détour d’une promenade dans un coin boisé à l’entrée de la cité royale, où elles échangeaient quelques mots en surveillant leurs chiens.

Entre juin et septembre 2023, une hospitalisation oblige la plaignante à confier non seulement la garde de son chien à cette « secourable voisine », mais aussi les clés de son appartement et sa carte bancaire, pour que rien ne manque à son fidèle compagnon. À son retour, les deux femmes restent en contact, mais l’amie, elle, aurait discrètement continué de se servir de la carte bancaire et du chéquier de sa protégée. À la fin, ce sont 42.000 euros qui auraient ainsi disparu.

Promenade d'un chien

© ShutterstockSous couvert de bienveillance, une voisine aurait abusé de la confiance d’une femme vulnérable pour s’approprier 42.000 euros

Une confiance qui aurait été trahie par cette retraitée pour des milliers d’euros

L’enquête met au jour une seconde potentielle victime, une femme de 87 ans, également piégée lors de leurs habituelles promenades canines. « Elles se sont aussi rencontrées en promenant leurs chiens. », confie une source proche du dossier. Avec la confiance de la famille de l’octogénaire, cette soi-disant amie, déjà connue des autorités, est employée en tant qu’auxiliaire de vie, sans aucun statut officiel. Mais derrière cette apparente bienveillance, la septuagénaire aurait profité de sa position pour puiser sans scrupules dans les finances de sa « protégée », utilisant carte bancaire et chéquier, pour un montant dépassant les 50.000 euros.