URGENT Bernard Pivot nous a quitté des suites d’un

En 1991, Bernard Pivot était aux commandes de “Bouillon de culture”, une émission où la littérature vient se mêler au cinéma et au théâtre. Après dix ans de bons et loyaux service, l’amie de Brigitte Lahaie s’est lancé dans la présentation de Double je, de 2002 à 2005. Véritable homme de lettres, Bernard Pivot a créé les championnats de France puis du monde d’orthographe.

Bernard Pivot a marqué les esprits par la présentation de son émission « Bouillon de culture » COADIC GUIREC / BESTIMAGE

Bernard Pivot : un père de famille absent

Animé par les mots et son métier, Bernard Pivot a bien souvent mis sa vie de famille entre parenthèses. Un choix qui n’a été sans regret pour le père d’Agnès et Cécile, les filles nées de sa relation avec Monique Dupuis. “Si j’avais voulu être un père exemplaire, j’aurais dû accorder moins de place à mon émission. Élever mes deux filles était une grande responsabilité mais avoir, chaque vendredi soir, une émission qui incitait les Français à lire était également une formidable mission. C’est le devoir national qui l’a emporté. Aujourd’hui, c’est vrai, je le regrette, avait-il ainsi confié à Gala en 2018. Cependant son amour pour la littérature lui a permis de se rapprocher de sa fille, Cécile.

Divorcée de Monique, la mère de ses deux filles, Bernard Pivot a retrouvé l’amour dans les bras de sa “dame de coeur”. Séparé de sa chère et tendre pendant le premier confinement, l’écrivain s’était confiée sur cette dernière au micro d’Europe 1“Nous ne vivons pas ensemble, nous nous retrouvons généralement les week-ends, là on a été confiné.

La dame de mon coeur travaille, et moi pas”. Conscient de son âge, l’ancien pilier de l’Académie Française souhaitait simplement vivre le moment présent. “Pour les dernières années qu’il me reste, privilégier mon plaisir de vivre, d’exister, d’avoir des relations avec mes proches, de profiter du soleil, de la mer, plutôt que de continuer à lire mes jeunes confrères'”, avait-il déclaré avec philosophie au Figaro.