Le réflexe de déglutition diminue également lorsque l’on est endormi. Comme elle n’est pas avalée régulièrement, la salive s’accumule dans la bouche et s’écoule hors de la cavité buccale.
L’hypersalivation nocturne peut-elle alerter sur des maladies graves ?
L’hypersialorrhée nocturne peut cependant être un symptôme survenant dans différentes pathologies dont :
*l’apnée du sommeil ;
*un dysfonctionnement de la déglutition que l’on peut identifier chez les patients souffrant d’une maladie de Parkinson non équilibrée ;
*un AVC qui a affecté le nerf ilio-hypogastrique ;
*les troubles neurodégénératifs, qui impactent la coordination des muscles responsables de la déglutition ;
*les infections des voies respiratoires supérieures (sinusite chronique, polypes nasaux) ;
*les allergies, qui entraînent une congestion nasale obligeant à respirer par la bouche et augmentant ainsi le risque de baver dans son sommeil ;
*les infections dentaires et/ou gingivales, qui favorisent la salivation excessive ;
*le bruxisme, qui induit une contraction involontaire des mâchoires durant le sommeil ;
*les reflux gastriques ;
*les ulcères digestifs.
Dans des cas plus rares, on peut constater une hypersalivation chez un patient concerné par une lithiase salivaire. Cette affection provoque des calculs au niveau des canaux salivaires, ce qui peut boucher l’écoulement naturel de la salive.