Un fervent défenseur de la lutte contre les abus sexuels au sein de l’Église (7/10)
Paradoxalement, Robert Francis Prevost s’est depuis érigé en fervent défenseur de la lutte contre les abus sexuels au sein de l’Église. D’ailleurs, en tant que préfet du dicastère pour les évêques, il avait pour mission de veiller à l’application stricte du motu proprio « Vos estis lux mundi », instauré par le pape François en 2019. Ce texte impose des sanctions sévères contre les évêques accusés de mauvaise gestion des cas d’abus sexuels commis par des prêtres placés sous leur autorité.
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Un acteur engagé (8/10)
De plus, il s’est positionné comme un acteur engagé du Synode sur la synodalité. Il s’agit d’une vaste réforme initiée en 2021 pour moderniser l’Église. Léon XIV a également plaidé pour des nominations épiscopales plus transparentes. Et, il a encouragé une participation plus importante des laïcs dans le processus, comme le prévoit le droit canon. Bien que cette pratique reste encore largement théorique.
Un lourd héritage (9/10)
Il est évident que son élection marque un tournant historique. Car, jamais auparavant, un Américain n’avait été appelé à siéger sur le trône de Saint-Pierre. C’est pourquoi, le pape Léon XIV devra composer avec un lourd héritage. Mais aussi avec une vigilance plus importante de l’opinion publique.