Née le 17 janvier 1944 à Paris, l’artiste est la fille d’une d’une mère aide-comptable, Madeleine Hardy, qui l’élevait seule avec sa soeur cadette. Son père, déjà marié, ne s’impliquait pas dans l’éducation de ses filles. Une première douleur à laquelle s’ajoutait la présence d’une grand-mère, qui ne cessait de la mépriser. Cet environnement marquera durablement la chanteuse, qui éprouvera un manque criant de confiance en elle.
Françoise Hardy : une carrière entre mélancolie et succès
“(J’ai) été élevée en partie par une grand-mère qui n’avait pas cessé de me rabaisser. Je me trouvais laide et me voyais devenir nonne”, révélait-elle auprès de Paris Match. “Ma mère espérait pour moi un grand avenir en m’inscrivant à Sciences po, sans me demander mon avis, et j’avais tout de suite eu conscience de ne pas être à la hauteur de ces étudiants élégants et brillants.
Cette impression d’être une sorte de fausse note parmi les autres m’a accompagnée toute ma vie.” Un sentiment de ne pas être à la hauteur qu’elle a tenté de combler en commençant une carrière de chanteuse, impulsée par Vogue, le label de Johnny Hallyday, en 1961.